La Compagnie

Actualité de la Compagnie


SourouS Compagnie

et Le Théâtre de L’Epée de Bois,

présentent :

Œ D I P E   Parricide

Tragédie de MARCOS MALAVIA

DU 6 AU 24 MARS 2018

AU THÉÂTRE DE L’ÉPÉE DE BOIS

(CARTOUCHERIE)

Du Mardi au Vendredi à 20h30  / Samedi à 16h  et à 20h 30

Tarifs : 20 € : Plein Tarif - 12 € : Tarif Réduit  -10 € : Tarif groupes.

(Pour se rendre : métro ligne 1 arrêt Château de Vincennes puis bus n°112 arrêt Cartoucherie)

Réservations au 01 48 08 39 74 ou sur le site : www.epeedebois.com.

Après la production de « La Mission » d’Heiner Müller mise en scène par Matthias Langhoff avec l’Ecole Nationale de Théâtre de Bolivie, la compagnie SourouS propose :

« Œdipe Parricide », Marcos Malavia, revisite les deux tragédies de Sophocle, Œdipe-Roi et Œdipe à Colone, et fait cohabiter les différents âges d'Œdipe. La tombe du père, au centre de la scène, est quant à elle une force centrifuge qui fait émerger la vérité devant Œdipe-Candide , dévore l'âme d'Œdipe-Roi et conduit vers la lumière Œdipe-Aveugle, vieil homme en quête de réconciliation avec son ancien rival.

La scène fait dialoguer les différentes facettes de cet être qui agit en tant que miroir de la condition humaine. L’action a lieu devant la tombe du père, énigme existentielle au centre de la scène, réunissant les trois Œdipes et la Mère-Épouse, dans un temps suspendu où cohabitent le rêve et la mort. Tout se tient dans un cimetière de chaises morcelées habité par les Ombres comme une évocation d’un chœur mais aussi des voix des femmes qui peuplent l’existence d’Oedipe, dont ses deux filles, Antigone et Ismène.

Cette réécriture s'empare d'Œdipe et de ses motifs inconscients qui gouvernent cette figure et hantent encore et plus que jamais peut-être le monde d’aujourd’hui. Le public, installé sur la scène disposée de manière bi-frontale, devenant témoin de cette lutte à mort, est immergé au sein d'un rituel, dans un dispositif cérémoniel faisant écho à celui de la corrida.

 

 

 

La Compagnie SourouS


Créée en 1990 et implantée à Bagneux (92), la Compagnie SourouS s’attache dans ses créations à défendre les écritures d’auteurs contemporains.


C’est ainsi qu’une vingtaine de créations ont vu le jour dans des festivals internationaux : Festival d’Automne de Madrid, FIAZ de La Paz en Bolivie ; et dans des théâtres français : lors du Festival de Théâtre Européen de Grenoble, au Festival Auteurs en Acte à l’Isle-sur-la-Sorgue et à Bagneux, au Festival d’Avignon, au Théâtre de l’Epée de Bois – Cartoucherie de Vincennes, à Paris au Théâtre du Renard, au Théâtre du Collège Néerlandais de la Cité Internationale, au Théâtre Essaïon, au Centre Georges Pompidou, au Théâtre Victor Hugo à Bagneux, au Théâtre des Halles en Avignon…

En 1996, la Compagnie SourouS est à l’initiative de la création du Festival Auteurs en Acte à l’Isle sur la Sorgue, festival voué à la création d’aujourd’hui où nombre d’auteurs importants ont pu réaliser leurs créations, tels Gao Xingjian , Serge Valletti, Rodrigo Garcia, Didier-Georges Gabily, Jean-Yves Picq, Michael Gluck, Régis Hébette… Depuis novembre 2005, le Festival a lieu dans la ville de Bagneux.

Depuis 1999, la compagnie collabore régulièrement avec diverses structures théâtrales en Bolivie. Sous son impulsion, et en partenariat avec la Fondation Hombres Nuevos et l’Université catholique bolivienne, la première Ecole Supérieure d’Art Dramatique de Bolivie a été inaugurée en 2004 à Santa Cruz de la Sierra.

Depuis sa création, la compagnie mène régulièrement des projets de proximité dans différents quartiers de Bagneux. Le dernier, mis en place en 2002, accompagne l’opération de renouvellement urbain des quartiers Tertres et Cuverons à travers différents ateliers d’écriture et de mise en scène qui ont déjà abouti à l’élaboration d’un livre, d’une exposition et d’un spectacle.
 
Spectacles créés par la compagnie : Conspiration (Roland), Miroir d’un Naufragé (Malavia), Clichés (Roland), Pique-Nique Sous la Ville (Danon), Rosy Bell, Caprices et Tentations (Roland), Un Théâtre pour Borges (Elizondo) avec Facundo Bo, La Java de l’Absent (Roland), La Boucherie Ardente (Malavia), Pervertimento (Sinisterra), La Grande Lessive (Maïakovski), La Mort du Général (Malavia), Le Ventre de la Baleine (Malavia), Antigone (Brecht), Le Cabaret de Quat’Sous (Brecht), Testament d’un Rémouleur (Malavia), I Am Médéa (Müller), CARGO (Müller), Visages du Quartier(création collective), Le Roi se Meurt (Ionesco), Théâtre décomposé (Visniec).

L’activité de la Compagnie s’organise autour de :
 
 

La création

Plus de vingt cinq pièces d’auteurs contemporains réalisées à ce jour (La grande lessive, de V. Maïakovski, La Java de l’absent, de M. Roland, Testament d’un rémouleur, M. Malavia, Antigone, de B. Brecht, Le roi se meurt, de Ionesco, Cargo de Heiner Muller, La boucherie ardente, de M. Malavia, Miroir d’un naufragé, de M. Malavia, Au bord de la vie, de Gao Xingjian, etc.)

 

Un partenariat privilégié avec le dramaturge chinois Gao Xingjian, prix nobel de littérature 2000, a donné lieu à plusieurs reprises du spectacle Au bord de la vie en présentation groupée avec une exposition autour de Gao au musée Würth, et avec l’année de la Chine, thème du Festival Europalia à Bruxelles, au Palais des Arts.

 

La démarche de création de la Compagnie SourouS n’est pas une démarche de production/consommation mais de recherche permanente autour de l’articulation juste entre notre tradition théâtrale (dans la lignée des enseignements de Marcel Marceau, pour le geste, Jean-Louis Barrault, artiste total et Jean Gillibert, pour cette « 3ème voix » musicale du « parler » au théâtre, fuyant également déclamation et prosaïsme) et les écritures contemporaines. C’est dans cette articulation, à notre sens, que se joue la possibilité pour les écritures les plus exigeantes et les voix contemporaines les plus singulières, d’être transmises à un public populaire.

 

Festival Auteurs en Acte



"Si le Théâtre est bien le laboratoire des gestes et des paroles de la société, il est à la fois le conservateur des formes anciennes de l’expression et l’adversaire des traditions" Antoine Vitez, Petit dictionnaire de théâtre
Les actes de êtres humains peuvent se ressembler beaucoup, mais leurs gestes jamais. C’est par nos gestes singuliers que nous entrons intimement dans le tissage du motif collectif que sont nos familles, nos quartiers, nos villes, nos sociétés.

C’est pour quoi les chantiers Auteurs en Acte sont placés cette année sous le signe de l’écriture plurielle et singulière des gestes de la révolte, de la pensée, de l’amitié au travers des gestes, dansés, parlés, chuchotés, criés des trois vibrantes expériences de plateau que nous proposons cette année.
 
 Marcos Malavia et Muriel Malavia

Directeurs de la Compagnie SourouS
 
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